Les chats, c'est simple. Ils ne croient pas en grand-chose, et vivent seuls et tranquilles dans leur maison. Mais ils détestent les intrus. La mosquée est pleine d'eau, il faut une barque pour prier ! Le rabbin du chat ne demande qu'à accueillir les fidèles de son confrère imam à la synagogue, mais qu'en pensent ses paroissiens, les juifs d'Alger ? Et qu'en pensent les musulmans ? La même chose que le chat : « Chacun doit rester chez soi ! ». Bientôt la synagogue aussi est inondée, Que se passe-t-il ? Le chat du rabbin reprend ses aventures, toujours bavard ! Il fatigue tout Alger, mais aussi le lecteur. Bien sûr l'ensemble dégouline de bons sentiments, vive la fraternité universelle : le message est non seulement appuyé, mais aussi rabâché ! Il reste heureusement cette ambiance bon enfant, ce dessin tremblé qui rappelle le charme des premiers volumes de la série de Joann Sfar. (Br.A. et A.D.) (source : les-notes.fr)