Malgré sa charge de travail, Léa choisit de plaider la défense de Hamed, un multirécidiviste qu’elle a bien connu. Originaire de la cité des Beaudottes à Sevran, le jeune Beur a connu une enfance difficile avant de vivre chez des cousins à Saint-Cloud. Le collège, le football et ce nouveau foyer vont changer sa vie : il rencontre François, son futur meilleur ami, et Léa, son grand amour. Le premier est étonnamment gentil et désintéressé. La seconde, mystérieuse et fragile, cache un secret qui va mettre le feu aux poudres. Peut-on s’en sortir quand on vient du 9.3 ? Guillaume Para est journaliste politique passionné de football. Ce premier roman illustre le déterminisme et la violence des « quartiers sensibles », la rudesse du quotidien en prison où seule la loi du plus fort permet la survie, mais aussi les bienfaits de l’amour, de l’amitié et de la confiance. Malgré une intrigue convenue, des personnages assez caricaturaux, les clichés lexicaux, des situations artificielles, un style trop recherché, voire grandiloquent, l’histoire se lit facilement, sauvée par les bons sentiments et les retournements de situation. Non, la descente aux enfers, la malédiction et l’autodestruction ne sont pas des fatalités. (D.D. et E.Ca.) (source : les-notes.fr)