À la fin du premier tome (NB Février 2010), Thomas, avec l'aide de l'ex-médecin Brenda et du savant réincarné Léo Pictone, a détruit le Bouclier d'antimatière qui empêchait les âmes humaines de s'échapper. Mais il apprend au passage que ce bouclier servait à protéger les États-Uniques contre les arbres, responsables de la disparition de l'humanité sur le reste de la planète. Alors que des informations alarmantes sont diffusées à la télévision, tous les jeunes adolescents sont vaccinés contre la grippe véhiculée par les végétaux -à l'exception de Thomas, alerté par Pictone. Le vaccin a d'étranges et inquiétants effets... Les aventures du sauveur malgré lui se poursuivent sur une note écologique un peu trop bien pensante pour l'univers caustique créé par Didier van Cauwelaert. Si la satire des médias, la critique des mensonges et manipulations des discours officiels (grippe fantôme comprise) sont percutantes, en revanche les péripéties connaissent quelques faiblesses. Les hésitations et états d'âme de Thomas, qui introduisent une réflexion sur la responsabilité, sont envahissantes. L'acidité de Léo Pictone fait cruellement défaut, même si des formules drôlatiques émaillent la narration. Le roman reste divertissant, mais il est moins tonique et convaincant. Encore trois opus? (source : les-notes.fr)