Chien pourri sent mauvais, vit dans une poubelle et n’en peut plus ! Chaplapla, son compagnon de misère, lui suggère de chercher un maître. Chien pourri, qui n’a pas deux sous de jugeote, va de galère en galère : ne sachant à quoi ressemble le paradis annoncé, il suit d’abord deux pigeons ( !) puis un homme… prêt à le vendre comme chair à saucisse, puis se voit enfermer dans un « refuge » où le trafic d'animaux va bon train. Les bons maîtres ne courent pas les rues ! Heureusement Chaplapla l’a rejoint et l’amitié l’emporte sur la cruauté des hommes. Voilà donc une histoire triste avec de « vraies questions » : la protection des animaux, la liberté, la responsabilité… Mais ce petit roman est plein de rebondissements drôles en dépit de leur cruauté ; servi par une illustration qui prête à rire plus qu’à pleurer, il procure, certes, le plaisir de la compassion et celui de l’indignation mais plus encore permet de rire beaucoup de la naïveté de ce chien franchement nigaud. D’autant que le dénouement qui réconcilie hommes et bêtes éloigne tous les nuages.� (source : les-notes.fr)