Pour se protéger des risques d'invasion nazie, Staline projette la construction d'un char moderne et puissant, le T 34. Sa mise au point est avancée et ne manquent que quelques ultimes perfectionnements pour transformer ce qui est encore le « Cercueil rouge » en un engin redoutable. Après le mystérieux assassinat du responsable de l'opération, le chef de l'État russe confie au commissaire Pekkala, doté de pouvoirs considérables, la mission de faire aboutir le projet. Pekkala, un des favoris du dernier tsar, s'est rallié au communisme, devenant un ponte privilégié. Une poursuite meurtrière s'engage pour trouver l'assassin, annihiler les complots d'un groupe hostile et garantir la sécurité. Sam Eastland poursuit, dans son deuxième roman, les aventures du policier (L'oeil du tsar rouge, NB mars 2011). Le récit en est tarabiscoté et les événements décrits peu compatibles avec la vérité historique. Les références au climat politique et social de l'URSS ne parviennent pas à crédibiliser une intrigue dont les étapes renvoient, en chapitres alternés, au règne de Nicolas II et à la tyrannie de Staline. Un final peu cohérent laisse entrevoir une suite aux exploits du commissaire. (source : les-notes.fr)