1894 : une jeune femme, Marie, débarque à Istanbul avec ses deux petites filles. Désemparée, elle revit l'incompréhensible départ de Paris de son mari, quatre ans auparavant, puis l'annonce de sa mort en Turquie. Il lui a légué en héritage un somptueux « yali » sur les rives du Bosphore. Elle découvre que, de son vrai nom Devedjian, il était d'origine arménienne et avait accumulé une grande fortune avant de faire brusquement faillite. Espionnée par la police du sultan, courtisée par un officier allemand et un diplomate français, elle cherche, dans une ambiance de complots, à savoir pourquoi et comment est mort son mari alors que le pays vacille, en proie aux convoitises des grandes puissances et aux soulèvements arméniens. Après Les démons de Shanghai (NB août-septembre 2006), Éric Le Nabour écrit un roman au charme étrange, poétique et coloré, aux rebondissements multiples, avec pour fond historique une société turque menacée. (source : les-notes.fr)