Claes, un riche trader brugeois, se fait agresser dans sa villa luxueuse. Sa collection d’armes anciennes réapparaît mystérieusement dans la voiture d’un homme assassiné. Vol ou intimidation ? Des membres haut placés du gouvernement belge s’agitent : avec leur assentiment, Claes a magouillé avec un Russe pour blanchir de l’argent. La révélation imminente de ce scandale financier pourrait mettre un terme à leur carrière. Comment ralentir l’enquête de la brigade criminelle de Bruges ? Pieter Aspe continue à dénoncer les travers de son pays dans ses polars (La quatrième forme de Satan, NB septembre 2009) : lenteurs judiciaires, compromissions politiques, impunité des nantis. Malheureusement, l’intrigue particulièrement embrouillée semble tirée par les cheveux, manque de suspense et avance péniblement. Ce qui sauve ce roman, c’est la rivalité et l’émulation entre le commissaire Van In et sa jeune épouse Hannelore, récemment nommée juge d’instruction, héros récurrents somme toute assez sympathiques. (source : les-notes.fr)