L'avocat Mickey Haller, blessé à la fin de La défense Lincoln (NB août-septembre 2006), songe à reprendre le chemin de son cabinet à Los Angeles lorsqu'il apprend qu'un de ses confrères, assassiné lui lègue tous ses dossiers. Dans le lot, une affaire particulièrement délicate : la défense de Walter Elliot, magnat du cinéma accusé du meurtre de sa femme et de son amant. Les enjeux financiers et médiatiques mettent en danger la vie du héros qui se fait protéger par Harry Bosch, inspecteur récurrent des romans de M.Connelly (cf. À genoux, NB juillet 2008). Michael Connelly ne faillit pas à sa réputation de maître du roman policier. L'intrigue, sous des abords très classiques, est d'une grande ingéniosité. Le suspense, l'action, la psychologie, s'entremêlent s'appuyant fortement sur le droit pénal. La préparation méticuleuse du procès dans le fond comme dans la forme, est l'occasion de plonger dans les arcanes de la justice californienne, d'en découvrir les subtilités et les compromis. Le procédé est très habile et instructif, montrant combien la culpabilité ne rime pas toujours avec la preuve et justice avec procès.... (source : les-notes.fr)