L'Orient-Express, le Train bleu, La Malle des Indes, des noms qui font rêver. Au cours d'un voyage de six mois aux États-Unis en 1867, Georges Nagelmackers, jeune ingénieur belge, utilise les voitures de G.M. Pullman avec leurs sièges transformables en couchettes. De retour en Belgique, avec l'aide de Léopold II, il fonde la Compagnie Internationale des Wagons-lits. Un sens inné de la communication l'aide à convaincre les administrations ferroviaires et une clientèle avide de pratiquer un tourisme de luxe. Londres-Paris-Nice en ""train bleu"" : les Anglais ""lancent"" la Côte d'Azur. Puis apparaissent les difficultés dues à la construction, aux guerres, au krach de 1929, à la Résistance. Avec la concurrence des voitures et de l'avion, c'est un art de voyager qui, peu à peu, disparaît? Auteur de nombreux ouvrages sur les voyages à bord de trains mythiques, Jean-Paul Caracalla n'oublie pas les personnalités qui ont participé à ces rêves : écrivains (Morand, Christie?), cinéastes, artistes (Prou, Lalique?). Il les évoque avec vivacité et élégance. (source : les-notes.fr)