Au mariage de Léon et Solange, les commentaires et les ricanements fleurissent. La mariée, superbe créature, a une bonne tête de plus que son mari, mais ils semblent nager dans le bonheur. À la naissance de leur premier enfant, surprise et gêne, Léon a rapetissé mais cela n'entame pas leur amour bientôt concrétisé avec l'arrivée d'une petite fille costaude. Là les choses se gâtent avec la diminution spectaculaire du papa contraint de se méfier de la turbulence et de la méchanceté des chères têtes blondes, de la voracité du chat, de l'exaspération de son épouse ! Cette fable à la fois cruelle et drôle, est bien dans la veine de Les ogres anonymes (NB décembre 1998). Pascal Bruckner affectionne particulièrement le genre. A-t-il ici voulu faire passer un message un peu trop transparent sur la nouvelle place de la femme dans le couple et le côté « pélican » de la paternité ? Ou tout simplement s'amuser ? (source : les-notes.fr)