A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les recherches... |
Titre : | Les Rebelles : Celles Et Ceux Qui Ont Dit Non |
Auteurs : | Kahn, Jean-François |
Editeur : | [S.l.] : Plon, 2001 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-259-18888-3 |
Format : | 526 p. / 24 cm |
Mots-clés: | Politique ; contestataires ; personnages célèbres |
De Victor Hugo au Général De Gaulle, J-F Kahn nous offre un éloge cultivé des grandes figures de la rébellion.
A l'heure où s'affirme de plus en plus une tendance à consacrer le règne d'un discours unique, il est d'une brûlante actualité de se remémorer les combats de tous ceux qui, à leurs risques et périls, ont opposé leur refus aux pesanteurs de la conformité normative. Le " non " qui n'induit pas un " oui " n'a aucun intérêt. Il est inconsistant parce que irresponsable ; médiocre parce que sans danger. Il en résulte que la force et la richesse d'un " non " dépendant à la fois de la nature du " oui " qu'il implique et du risque que l'on prend en le proférant. Le " non " du Général de Gaulle fut un " oui " à la France, le " non " de Victor Hugo un " oui " à la république ; le " non " de Thomas More un " oui " à sa foi ; le " non " de Thomas Beckett un " oui " à sa conscience ; le " non " de Mirabeau à Dreux-Brézé un " oui " au droit du peuple comme le " non " de Maurice Audin à ses tortionnaires fut un " oui " aux droits des peuples. Le " non " de Zola fut un " oui " à la démocratie ; le " non " de Clemenceau autant de " oui " à la nation ; le " non " de Jean Moulin un " oui " à la fois à la démocratie, à la nation et à l'honneur. L'inverse est également vrai : des " non " tonitruants peuvent porter des " oui " épouvantables. Le " non " de Polyeucte aux " idoles " était implicitement un " oui " à l'intolérance totalitaire. Le " oui " à l'impérialisme colonial est tout entier contenu dans le " non " des croisés aux infidèles.
A l'heure où s'affirme de plus en plus une tendance à consacrer le règne d'un discours unique, il est d'une brûlante actualité de se remémorer les combats de tous ceux qui, à leurs risques et périls, ont opposé leur refus aux pesanteurs de la conformité normative. Le " non " qui n'induit pas un " oui " n'a aucun intérêt. Il est inconsistant parce que irresponsable ; médiocre parce que sans danger. Il en résulte que la force et la richesse d'un " non " dépendant à la fois de la nature du " oui " qu'il implique et du risque que l'on prend en le proférant. Le " non " du Général de Gaulle fut un " oui " à la France, le " non " de Victor Hugo un " oui " à la république ; le " non " de Thomas More un " oui " à sa foi ; le " non " de Thomas Beckett un " oui " à sa conscience ; le " non " de Mirabeau à Dreux-Brézé un " oui " au droit du peuple comme le " non " de Maurice Audin à ses tortionnaires fut un " oui " aux droits des peuples. Le " non " de Zola fut un " oui " à la démocratie ; le " non " de Clemenceau autant de " oui " à la nation ; le " non " de Jean Moulin un " oui " à la fois à la démocratie, à la nation et à l'honneur. L'inverse est également vrai : des " non " tonitruants peuvent porter des " oui " épouvantables. Le " non " de Polyeucte aux " idoles " était implicitement un " oui " à l'intolérance totalitaire. Le " oui " à l'impérialisme colonial est tout entier contenu dans le " non " des croisés aux infidèles.
Exemplaires
Code-barres | Cote | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
aucun exemplaire |