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Titre : | Des mots pour les animaux |
Auteurs : | GAMARRA Pierre |
Editeur : | [S.l.] : Farandole, 1977 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7047-0012-7 |
Format : | ill. en coul. / 20 cm |
Mots-clés: | Animaux de la Forêt |
Selon Heidegger, « les signes sont les paroles d'une pensée » ; selon Barthes,
« le fragment », à notre époque du résumé et de la vitesse, sait casser le
discours. Dans cet esprit, pour sa part le poète va opter pour le quatrain,
qui résume et qui taille dans le vif. Et il mélangera, dans son questionnement
qui tourne, une acuité visuelle sur les choses à la méditation sur l'écriture
et les aléas de l'esprit humain. Le verbe et le vécu sont à la base et «
fondent » la parole. L'écrivant tourne autour de la notion de création, de la
motivation du « meilleur de soi », du jeu des « couleurs » pour former la
beauté. Il regarde la fin de la terre d'Occident sous les vagues, rêve sur la
navigation et l'au-delà de la vergue, se demande pourquoi nous sommes là ;
comment fonctionne la gravitation terrestre. Voici des galaxies si loin de
nous, le pullulement des atomes, la lumière venue du « chaos harmonique ».
Problème du commencement et de la plénitude, de l'indéfini et de la finitude.
Le symbole de la porte close, du clair-obscur des apparences. Le grand large
et la mort. La carence de l'universel chez beaucoup d'aveugles. Il faut
préserver en nous la part d'enfance. Songeons à l'errance, à l'amitié, à
l'antan et à l'immortalité. Un curieux rapprochement entre les « trous noirs »
et notre besoin d'alcool, du verre. Réflexions poétiques. Les sens multiples
des choses, la voix des autres, par exemple, la nôtre enfin : où est la vérité
? Le poète part en guerre contre le confort intellectuel. Se bat contre la
politicaille, pour « l'exigence de vérité ». Il éprouve la fierté de sa
Bretagne natale, il a confiance « en la grâce de Dieu ». Il observe sans cesse
le jeu des saisons, le mouvement continuel de la vie, la poussée des femmes-
fleurs si désirables. Il est partagé entre l'énigme de la souffrance et les
hypothèses sur la transcendance. Il fixe dans les yeux la trilogie aveuglante
: les arbres, la sève, la tombe. Même pour un croyant, la mort, ce « legs
commun », est le mystère qui se poursuit. Recueil difficile, ambitieux, mais
d'une écriture qui sait garder souvent la simplicité.
*[xxe]: 20e siècle
« le fragment », à notre époque du résumé et de la vitesse, sait casser le
discours. Dans cet esprit, pour sa part le poète va opter pour le quatrain,
qui résume et qui taille dans le vif. Et il mélangera, dans son questionnement
qui tourne, une acuité visuelle sur les choses à la méditation sur l'écriture
et les aléas de l'esprit humain. Le verbe et le vécu sont à la base et «
fondent » la parole. L'écrivant tourne autour de la notion de création, de la
motivation du « meilleur de soi », du jeu des « couleurs » pour former la
beauté. Il regarde la fin de la terre d'Occident sous les vagues, rêve sur la
navigation et l'au-delà de la vergue, se demande pourquoi nous sommes là ;
comment fonctionne la gravitation terrestre. Voici des galaxies si loin de
nous, le pullulement des atomes, la lumière venue du « chaos harmonique ».
Problème du commencement et de la plénitude, de l'indéfini et de la finitude.
Le symbole de la porte close, du clair-obscur des apparences. Le grand large
et la mort. La carence de l'universel chez beaucoup d'aveugles. Il faut
préserver en nous la part d'enfance. Songeons à l'errance, à l'amitié, à
l'antan et à l'immortalité. Un curieux rapprochement entre les « trous noirs »
et notre besoin d'alcool, du verre. Réflexions poétiques. Les sens multiples
des choses, la voix des autres, par exemple, la nôtre enfin : où est la vérité
? Le poète part en guerre contre le confort intellectuel. Se bat contre la
politicaille, pour « l'exigence de vérité ». Il éprouve la fierté de sa
Bretagne natale, il a confiance « en la grâce de Dieu ». Il observe sans cesse
le jeu des saisons, le mouvement continuel de la vie, la poussée des femmes-
fleurs si désirables. Il est partagé entre l'énigme de la souffrance et les
hypothèses sur la transcendance. Il fixe dans les yeux la trilogie aveuglante
: les arbres, la sève, la tombe. Même pour un croyant, la mort, ce « legs
commun », est le mystère qui se poursuit. Recueil difficile, ambitieux, mais
d'une écriture qui sait garder souvent la simplicité.
*[xxe]: 20e siècle
Exemplaires
Code-barres | Cote | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
A0141014628 | E 841 GAM | Houlgate | Documentaires | Disponible |