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Auteur Valentine Goby (1974-....) |
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«Je voulais aller loin. Je dois y être. Douala m'arrête. La moiteur m'enveloppe. Mes jambes ne me portent plus. C'est donc ici ? Ici que je dois être ? Yves Kermarec, je m'éloigne de toi. Mon Dieu, faites que ce soit pour toujours.» En 1949, Cha[...]texte imprimé
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Elles étaient, dans le regard de leur amant, à nulle autre pareilles, mais une fois épousées, dans celui de leur mari , elles ne le sont plus. Deux femmes parmi tant d'autres, à chaque extrémité du siècle, servent d'exemple à Valentine Goby pour[...]texte imprimé
Rennes, 1941. Un hôtel minable où logent des officiers allemands et où travaille Madeleine, seize ans, tout juste sortie de sa ferme bretonne. Dans une atmosphère assez trouble et tendue, elle se laisse follement séduire par un beau pianiste all[...]texte imprimé
Un jour d'hiver, le jeune Vadim, petit Parisien de douze ans, gamin des Batignolles, inquiet et asthmatique, est conduit par le train vers un air plus pur. Il ignore tout des gens qui vont l'héberger, quelque part dans un repli des [...]texte imprimé
Suzanne, vingt ans à peine, enceinte sans le savoir, est arrêtée pour faits de résistance. Elle part en mai 1944 pour Ravensbrück. La véritable horreur commence : la faim, la promiscuité, la puanteur, la violence bestiale, la mort ; le corps et [...]texte imprimé
Valentine Goby, Auteur 2019Février 1956 dans les Ardennes. Une épaisse couche de neige recouvre champs et bois. Le poids-lourd qui transporte François, vingt-deux ans, tombe en panne. Parti chercher du secours, le jeune homme escalade un wagon isolé resté sous tension. Il[...]texte imprimé
«Je n'ai jamais connu de vous qu'un univers sonore, où dominaient Mozart et votre violoncelle. Vous jouiez. Les voix chantaient. J'écrivais. Votre musique est dans ce manuscrit. À vous entendre, j'ai eu peur de vous aimer. Je vous ai fui. J'ai é[...]texte imprimé
À la fin des années 1950, Mathilde, adolescente, voit partir son père puis sa mère pour le sanatorium d'Aincourt. Commerçants, ils tenaient le café de La Roche-Guyon. Doué pour le bonheur mais totalement imprévoyant, ce couple aiman[...]texte imprimé
«Comme ils sont beaux. Mes enfants.Ils sont assis, tous les quatre, sur le muret. Immobiles. Silencieux. La maison dans le dos. En face, la mer.Ils regardent loin devant. Et loin derrière ; un soupir, un sourire pâle, un battement de cils. Les v[...]