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Auteur Christian Bobin (1951-....) |
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«Ce n'est pas un journal que je tiens, c'est un feu que j'allume dans le noir. Ce n'est pas un feu que j'allume dans le noir, c'est un animal que je nourris. Ce n'est pas un animal que je nourris, c'est le sang que j'écoute à mes tempes, comme i[...]texte imprimé
« Ma vie n'est rien qu'écrire. Le panda mange de l'eucalyptus, moi de l'encre. » Pour la première fois, Christian Bobin livre un texte entièrement composé de lettres. Rares et précieuses, elles sont adressées tour à tour à sa mèr[...]texte imprimé
Au lieu de répondre à la question que lui avait posée un directeur de revue à propos des choses qui donnent un sens à sa vie, le poète a eu envie de s'évader ailleurs et d'écrire ce petit livre qu'il termine ainsi :Bien sûr, je ne r[...]texte imprimé
« La poésie est la vie même, sortie par deux mains d'or des eaux du néant? Les sapins jettent une cape verte sur les épaules de Dieu? La conversation du feu guérit de tout? L'essentiel s'attrape en une seconde, le reste est inutile. » Brise, plu[...]texte imprimé
«Je suis fou de pureté. Je suis fou de cette pureté qui n'a rien à voir avec une morale, qui est la vie dans son atome élémentaire, le fait simple et pauvre d'être pour chacun au bord des eaux de sa mort noire et d'y attendre seul, [...]texte imprimé
«Un homme qui dort, et presque tous les hommes dorment, est riche de son sommeil. Si la grâce lui ouvre durement les yeux, il ne verra d'abord que l'étendue de sa perte. S'il l'accepte, ce sera pour lui une vraie joie - même si cett[...]texte imprimé
Christian Bobin, Auteur | [S.l.] : Gallimard | La Bibliothèque blanche (Paris. 1953), ISSN 1769-2792 | DL 2024"Les poètes meurent au combat même quand ils meurent dans un lit. Ils livrent bataille toute leur vie". Hanté depuis toujours par la mort, dès ses premiers écrits, Christian Bobin paria pour le salut par la poésie, plaçant sa vie "sous une pluie[...]texte imprimé
Tout commence à Conques dans cet hôtel donnant sur l’abbatiale du onzième siècle où l’auteur passe une nuit. Il la regarde comme personne et voit ce que, aveuglés par le souci de nous-mêmes et du temps, nous ne voyons pas. Tout ce q[...]texte imprimé
«On ouvre des portes, une à une. La distance qui sépare une porte de la suivante, on met des mois à la franchir, parfois des années. On est sans impatience. On va d'un pas égal, ni trop lent, ni trop pressé. La main sur la poignée t[...]texte imprimé
«Tu meurs à quarante-quatre ans, c'est jeune. Aurais-tu vécu mille ans, j'aurais dit la même chose : tu avais la jeunesse en toi, pour toi. Ce que j'appelle jeune, c'est vie, vie absolue, vie confondue de désespoir, d'amour et de ga[...]texte imprimé
« J'ai été seul pendant deux mille ans - le temps de l'enfance. De cette solitude, personne n'est responsable. Je buvais du silence, je mangeais du ciel bleu. J'attendais. Entre le monde et moi il y avait un rempart sur lequel un ange montait la[...]texte imprimé
En toile de fond, l'abbaye de Port-Royal dont la rectitude morale séduit notre auteur. Dans de courts aphorismes ou notes, Christian Bobin guette les moindres manifestations de la divinité : fleurs, musique de Bach, livres ou souvenirs d'enfa[...]texte imprimé
«L'enfant partit avec l'ange et le chien suivit derrière. Cette phrase convient merveilleusement à François d'Assise. On sait de lui peu de choses et c'est tant mieux. Ce qu'on sait de quelqu'un empêche de le connaître. Ce qu'on en [...]